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Sofonisba Anguissola, celle qui peignait autrement

  • Photo du rédacteur: Orbital
    Orbital
  • 24 juin
  • 1 min de lecture
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Fille d’un noble humaniste qui croyait en l’éducation des filles, elle apprend très tôt à dessiner. Ce n’est pas anodin : à cette époque, rares sont les femmes qu’on autorise à apprendre les arts visuels. Elle observe, elle copie, elle invente. À seize ans, elle peint des autoportraits d’une maîtrise rare pour cet âge-là, et surtout pour une femme.

Très vite, sa réputation dépasse les frontières de Crémone. Même Michel-Ange la remarque et l’encourage. Mais c’est à la cour d’Espagne qu’elle franchit un cap en devenant peintre officielle d’Élisabeth de Valois, reine du roi Philippe II. Elle y impose sa manière de représenter les femmes, non plus comme des allégories, mais comme des personnes, avec une vie intérieure.


Sofonisba n’a jamais pu peindre de nus, car c’était interdit aux femmes, et elle n’a pas eu accès aux académies. Et pourtant, elle a ouvert la voie. Par ses portraits, par son regard, par son style affirmé, elle a semé une idée nouvelle : les femmes peuvent être plus que des modèles. Elles peuvent être créatrices.


Sofonisba meurt à 93 ans, après une vie longue et libre. Son nom, longtemps oublié, revient aujourd’hui à la lumière. Comme un message : que l’art n’est pas une affaire d’hommes, mais de regard. Et que le sien continue de nous regarder. Sofonisba Anguissola est la peintre qui fit entrer les femmes dans l’histoire de l’art.

 

 

 
 
 

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